De VIDEO MAS AUX PALABRES

Son origine et sa répartition Né au XVIIIème dans le sud de la Vallée du Rhône, ce cépage a beaucoup voyagé. On le retrouve en Algérie où il résiste bien aux vents du sirocco, dans la vallée du Rhône, dans le Languedoc-Roussillon, en Italie et enfin en Afrique du Sud. Il couvre aujourd'hui près de 40 000 ha en France. Il existe de nombreux clones, en Afrique du Sud, il a été croisé avec le pinot noir, donnant un métis : le pinotage, très cultivé là-bas (5 000 ha). Le descriptif Les grappes et les baies sont grosses, ellipsoïdes, avec une peau ferme, craquantes sous la dent, d'un beau noir bleuté et pruinée, la chair est juteuse.. Le rendement en jus est élevé. Ses gros grains juteux se consomment aussi en raisin frais. Il peut alors être commercialisé sous le nom d'oeillade.

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Son aptitude culturale C'est un cépage de maturité 2ème époque, fertile, productif, très résistant à la sécheresse. Le débourrement est tardif avant celui du carignan. Son bois est de faible diamètre et son port retombant. C'est un cépage délicat, sensible au mildiou, à l'esca, à l'eutypiose, au black-rot, aux pourritures grise ou acide, aux vers de la grappe, aux araignées, aux hémynoptères, aux cicadelles, ... Il est moyennement sensible à l'oïdium et peu sensible à la brunissure. Ses synonymes Le Cinsault est connu sous les noms de black Malvoisie, blue Imperial, boudalès, bourdalès, bourdelas, calabre, chainette, cincout, cinsanet, cinquien, cinq-Sao, cinqsaut, œillade, espagne, espagnol, froutignan, gros de Lacaze, gros Marocain, hermitage (en Afrique du Sud), Kara Takopoulo, madiran du Portugal, marroquin, marrouquin, maurange, mavro Kara Melki, mihau, milhaud du Pradel, morterille Noir, negru de Sarichioi, ottavinello, ottavianello (en Pouilles, Italie), papadou, pampous, passerille, picardan Noir, piquepoul d’Uzés, pis de Chèvre rouge, plant d’Arles, poupo de Crabe, pousse de Chèvre, prunaley, prunella, prunellas, samsó, senso, ulliaou, ulliade Noire. Et pour finir les arômes… C’est un cépage de complément qui apporte de la finesse et modère la puissance alcoolique. Il fait très souvent partie de l’assemblage des rosés. Donne un vin généralement peu alcoolique, déficitaire en acidité et en couleur permettant des assemblages à boire rapidement. Le nez est fait de fruits rouges (fraise et la framboise) et offre des notes d’arômes secondaires floraux (rose, fleur de tilleul) qui se mêlent à ceux de fruits secs, (amande, noisette) et de figue. L’attaque en bouche est discrète et le déploiement de saveurs est progressif, marqué par les fruits rouges confiturés. La finale est douce, peu marquée par les tanins.

C'est une formation sédimentaire gréso-sablo-marneuse, à la texture plus ou moins sableuse et légère chargé de cailloutis, plus ou moins compacte datant de l'ère tertiaire. Très représentatif du terroir des AOC Ventoux, ce matériau relativement meuble a été utilisé par l’homme depuis des temps très reculés ( cavernes, habitations troglodytes…). Le terme local comtadin est le « safre »…

Pas mal de temps ont passé depuis le dernier post, pas mal de choses se sont passées aussi à la vigne. Premièrement, après la taille il a fallut se débarrasser des sarments laissés vacants dans les rangées, des amis venus exclusivement du ch'nord nous ont donnés un précieux coup de main. Cette saison, les sarments ne seront pas broyés mais brulés, l'année 2008 ayant été une année très humide avec une forte attaque de mildiou, s'en servir comme compost aurait été un risque de propagation de la maladie… Ensuite, le travail de la terre. Mécanique est fastidieux, il prend pas mal de temps, demande plusieurs passages, mais à l' arrivée on a de belles rangées avec un sol très propre et aéré. Les mauvaises herbes ont souvent le dernier mot surtout avec un printemps pluvieux. Il faudra passer et repasser encore dans les semaines à venir… Le rotavator est utilisé avec une extrême précaution, afin d´éviter la création d´une semelle de labour, on alterne son passage avec un outil à dents. Ce travail respecte la nature, préserve la vie microbienne du sol. La terre respire, elle vie. Une terre labourée dégage une odeur agréable et naturelle… Quant au travail d' élimination de la végétation entre les vignes, il s'effectuera avec une équipe munie de débroussailleuses. Entre temps un travail minutieux a démarré sur chaque pied, l' épamprage et l' ébourgeonnage, deux pratiques qui permettent un contrôle du rendements, et de l’état sanitaire du vignoble, dans un seul but, celui de la recherche de qualité. L’épamprage consiste à se débarrasser des pampres ( ou gourmand ) qui sont des pousses non fructifères du tronc de la vigne ( pour être fructifère, la pousse doit provenir d'un bois de l'année précédente ). Il faut les enlever rapidement, car après, le sécateur devient alors indispensable. L’ébourgeonnage consiste à retirer les rameaux non fructifères sur les charpentes de la vigne, cela permet une aération et un éclaircissement du cep. L'alternance de la pluie et de la chaleur, favorise le Mildiou ainsi que l'Oïdium. Avec ces opérations, en ventilant ainsi la vigne, on peut éviter la surabondance de végétation qui crée un "terreau" naturel dans le feuillage favorable au développement de ces maladies. Ci dessous, l' épampreur pris en flagrant déli d' épamprer : Tandis que l' ébourgeonneuse en chef ébourgeonne :

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Réservez votre vin en cliquant sur le lien ci dessous, imprimez et complétez le bulletin, n'attendez pas le dernier moment, la cuvée 2008 est très limitée, on risque très vite de se trouver en rupture…

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La taille est finie mais pas mal de boulot encore en perspective, nous vous communiquerons le plan de travail bientôt… Priorité des priorités, nourrir la terre qui en a bien besoin… Dans le cadre de notre conversion bio, nous avons apporté un amendement organique d'origine végétale et animale... Ce produit, agréé en agriculture biologique conformément au règlement CE 834-2007, est présenté en petits bouchons (pellets) de 6 mm de diamètres, extrudés à froid afin de préserver la flore microbienne et de garantir un délitage de qualité dans le sol. Les amendements organiques ont pour but : -d’améliorer la structure du sol, et notamment de limiter les phénomènes de compaction et d’érosion, -d’améliorer les propriétés physico-chimiques du sol et l’alimentation de la plante, en augmentant la capacité d’échange cationique ( La capacité d'échange cationique exprime la capacité d'un sol à résister aux changements de pH ) et la disponibilité des éléments fertilisants, -de stimuler indirectement l’activité biologique des sols. Bref, d’entretenir la fertilité du sol et de nourrir la vigne en favorisant une production de raisin de qualité et en évitant les excès de vigueur. Leur mise en œuvre doit tenir compte des contraintes spécifiques de la vigne : -plante pérenne, source importante de restitutions humiques, que les amendements doivent compléter ; -son enracinement profond, l ’étroitesse des rangs sont des contraintes fortes pour l’épandage ; -les besoins azotés sont limités dans une optique de production de vin de qualité ; -la minéralisation azotée de printemps peut largement contribuer à un prélèvement régulier de la vigne, peu exigeante par rapport à d’autres cultures.

Comme promis la semaine dernière, voici 6 nouveaux projets d' étiquettes pour les prochaines cuvées de rosé et de rouge. Allez y, lâchez les coms, faites savoir vos choix, laissez parler l'esthète qui cuve en vous..( L'année c'est 2008 bien sûr et le degré: 13,5 )…

Beaucoup de monde aujourd' hui, excellente productivité ( plus que deux rangées de grenache à exécuter ), de nouveaux membres sont venus nous rejoindre, un ciel bleu, une bonne chaleur, une bonne ambiance… C'etait très:

De nouvelles fleurs sont apparues entre les vignes cette semaine, voici un échantillon…